Il y a des fois où l’on aime se réfugier dans son antre. Que ce soit l’homme ou la femme, un instant de solitude fait du bien. Déposer les ennuis de la journée ou se reposer après des heures passées avec les enfants est un besoin. Se retrouver seul avec soi-même, faire le point et analyser ce qui était bien au travail ou à la maison est nécessaire pour un bon équilibre mental. Cependant, il y a des impératifs auxquels on ne peut échapper.
Concentration, silence absolu pour remplir la feuille d’impôts. Ne pas se laisser distraire pour calculer, additionner et soustraire pour éviter une majoration. Le mal de crâne guette et les aspirines sont prêtes à être avalées. Le simple frottement d’une gomme pour effacer une erreur énerve. Et soudain, la phrase fatidique tombe.
- Chéri, tu m’aimes ? Dis-moi, tu m’aimes chéri ?
L’épouse qu’on aime et respecte se transforme subitement et irrémédiablement dans nos pensées en une tête vue sur l’étal de la boucherie, avec du persil dans les oreilles, une tomate dans la bouche et des fioritures disposées autour du plat !
Totalement absorbé par la case du tableau qui va définir la somme à débourser à l’Etat, et voilà qu’arrive une autre question :
-Chéri, t’as descendu les poubelles ?
À ce moment-là, garder son calme pour ne pas exploser devient mission pratiquement impossible. Et le pire arrive...
- Je sens que tu ne m’aimes plus…t’es plongé dans ta paperasse !
C’est maintenant qu’il faut se souvenir de la Parole de Paul aux Corinthiens, chapitre 13 qui nous décrit ce qu'est l’Amour.
-À plus tard les impôts. Oui chérie, je t’aime. Viens, on va manger au restaurant !
- Se connecter pour poster des commentaires